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    Le 16 septembre 1914, nous retrouvons le régiment massé dans un bois de chênes entourant le château de Blanc-Sablons.
    Il s'agit d'avancer dans la direction de Craonne - Corbény et de donner l'assaut par surprise au point du jour.

    La nuit est d'un noir d'encre et, seul, le 3eme bataillon, bataillon d'avant-garde, est, avant l'aurore, face à Craonne. Malgré ces circonstances défavorables, il n'hésite pas à attaquer; il le fait avec la dernière vigueur et atteint les tranchées allemandes, mais, décimé par un feu meurtrier, non soutenu, il doit se dégager, et les 9eme et 12eme compagnies en sortent fort éprouvées.

    Après l'affaire de Craonne, le régiment s'est trouvé divisé en deux fractions : une partie, le 2eme bataillon, quelques éléments du 3eme, sous les ordres du commandant Grobert, sont à Pontavert avec la 38eme brigade, l'autre, avec le lieutenant-colonel Delmas, comprenant le 1er bataillon et la majeure partie du 3eme, est mise à la disposition de la 72eme brigade à Vassognes.

    A Pontavert, le groupe du commandant Grobert forme la réserve, derrière le 70eme.

     

     

    extrait de l'historique sommaire du 41e 

    HENRI CHARLES-LAVAUZELLE

     


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    Le plateau, allongé ouest-est de la ferme d'Heurtebise, sur lequel se développe le Chemin-des-Dames, est, depuis le 15, le théâtre d'un combat violent qui met aux prises avec les Allemands des éléments du 18eme C. A., le 12eme R. I. et un régiment mixte d'Afrique, composé de zouaves et de tirailleurs.

    Les Allemands s'efforcent de déloger les Français de la bordure sud du plateau à laquelle ils se sont cramponnés.

    Dans la soirée du 17, le 1er bataillon est amené de Vassognes sur les pentes de la ferme Heurtebise, les 3eme et 4eme compagnies à l'ouest de la ferme Creute, entre les zouaves et les tirailleurs, les 1ère et 2eme compagnies au sud de la ferme Hurtebise, en soutien du 12eme R. I. qui tient la ferme.

    Dans la matinée du 18, les éléments du 3eme bataillon et le lieutenant-colonel Delmas, commandant le régiment, sont rapprochés du 1er bataillon et placés en soutien sur les pentes sud de la ferme Creute.
    Pendant toute la journée du 18, la nuit du 18 au 19, la matinée du 19, la position est l'objet, de la part des Allemands, d'un bombardement d'une extrême violence, au cours duquel le docteur Bonhomme est tué, alors qu'il effectuait un pansement sur un blessé.

    Le 19, à 9h30, une attaque ennemie débouchant du monument d'Hurtebise déferle sur la droite du 1er bataillon; un corps à corps se produit, les 3eme et 4eme compagnies conservent leurs tranchées; à 14h30, nouvelle attaque des Allemands qui n'obtient pas de meilleur résultat. La 1ère compagnie a dû se déployer, à droite de la 3eme, à l'est de la ferme Creute.
    La nuit se passe en tirs de mousqueterie et d'artillerie presque ininterrompus. Au point du jour, les Allemands déclanchent une nouvelle et puissante attaque à l'est de la ferme Creute. La lutte est extrêmement acharnée. Tout le 1er bataillon est engagé, des fractions du 3eme bataillon viennent le renforcer. Des combats à la baïonnette se produisent. Le lieutenant Courtemanche, le sous-lieutenant Autier, le sergent-major Allioux sont tués, le lieutenant Richard est blessé. Vers 16 heures, l'attaque est définitivement enrayée, grâce à nos contre-attaques appuyées par l'artillerie. Le bombardement reprend bientôt et continue toute la nuit.

    Le 21, au petit jour, nouvelle attaque sur notre gauche arrêtée net par nos barrages d'artillerie.
    A 17 heures, attaque violente sur Hurtebise, que le 12eme doit évacuer, en raison de l'incendie que l'artillerie allemande y a allumé. Mais cette attaque ne parvient pas à déboucher d'Heurtebise.
    Le bombardement reprend et ne s'arrête plus jusqu'au 22.

    Depuis le 17 au soir, le 41eme est dans une situation extrêmement pénible : soumis à un bombardement d'une extrême violence, dans des tranchées à peine ébauchées, il reçoit à plusieurs reprises le choc de forces très supérieures en nombre, auxquelles il inflige de lourdes pertes sans perdre un pouce de terrain.

    A la suite de ces cinq jours de combat, le général de Maud'huy, commandant le 18° C. A., écrivait au colonel Passaga, commandant la 38eme brigade :

    Les deux bataillons du 41eme (1er et 3eme), très engagés sur le front de la 36eme division, seront relevés, si ce mouvement parait possible, pour être dirigés sur Ventelay. Ils ont été sérieusement éprouvés et vous reviendront considérablement amoindris. Le général commandant le 18eme C. A. se propose de les citer à l'ordre du corps d'armée pour le vaillant et brillant concours qu'ils lui ont prêté. Il appuiera très fortement les demandes de récompense qui lui seront proposées.

    Ayant échoué dans leur offensive sur Paris, les Allemands vont essayer de tourner notre gauche, et, poussant sur Arras et Calais, de nous couper de la mer du Nord. Il s'agit, pour nous opposer à leur projet, de prolonger rapidement notre ligne, de constituer avec le concours des armées belge et anglaise un nouveau front face à l'est, de Noyon à la mer. C'est une course de vitesse à laquelle va participer le régiment.

    Après plusieurs jours de marche suivis d'un transport en camions-autos, d'un autre en chemin de fer, le 41eme se trouve, le 28 septembre 1914 au soir, dans la région nord-est d'Amiens.

    Le 2 octobre 1914, le 1er bataillon est à Hénin, les 2eme et 3eme autour de Mercatel.

     

     

     

    extrait de l'historique sommaire du 41e 

    HENRI CHARLES-LAVAUZELLE

     

     


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    Depuis plusieurs jours, la lutte est engagée entre les avant-gardes ennemies et les faibles effectifs que nous pouvons seulement leur opposer encore.

    Le 3 octobre 1914 au matin, notre ligne, tenue par des chasseurs à pied, des zouaves, passe par Hamelincourt, Boyelles, Saint-Martin-Cojeul; Hénin est tenu par le 59eme bataillon de chasseurs à pied, et, à gauche, Neuville-Vitasse est occupé par le 60eme bataillon de chasseurs à pied. Plus au nord, nous n'avons que de la cavalerie. L'ennemi occupe Ervillers, Croisilles, Fonteine-les-Croisilles. Ses têtes de colonne sont signalées vers le nord-est, s'avançant sur Arras.
    Tandis que le 1er bataillon est maintenu au nord et à l'ouest d'Hénin, pour en renforcer la défense, les 2eme et 3eme bataillons, partant du nord-ouest de Mercatel, doivent, par Neuville-Vitasse et Waucourt, se diriger sur Monchy-le-Preux et s'y établir.
    Dès 8 heures, le mouvement est entamé avec un magnifique entrain, le 3eme bataillon en tête, le 2°eme en échelon à droite. Mais l'ennemi a déjà atteint Waucourt. Il est appuyé par une puissante artillerie qui écrase Neuville-Vitasse et balaye le terrain au nord du village. Le 3eme bataillon est arrêté à hauteur de la lisière est de Neuville-Vitasse, d'où il engage avec l'ennemi un violent combat de mousqueterie. Le 2eme bataillon, à sa droite, s'engouffre dans le village, dont les défenseurs, décimés, sont réduits à une poignée d'hommes, et vient en occuper la lisière est.

    Toute la journée, l'ennemi, avec des forces très supérieures en nombre, va tenter d'enlever le village. Il se heurtera chaque fois à une opiniâtre résistance des fractions du 2eme bataillon, qui, par des charges à la baïonnette, le rejetteront des parties du village où il aura réussi à prendre pied. Enfin, vers la fin de la journée, il parviendra, après avoir subi de lourdes pertes, à pénétrer par la lisière sud jusqu'à l'église et à s'installer solidement au centre.

    Le 3 octobre au soir, le 41eme tient toujours les parties est et ouest de Neuville, le chemin de Neuville à Beaurains et celui de Neuville à Mercatel; le 1er bataillon est toujours entre Hénin et le moulin au nord du village. La nuit n'interrompt pas le combat. Les Allemands profitent du clair de lune pour essayer de s'infiltrer entre Hénin et Neuville, des Combats à la baïonnette s'engagent. L'ennemi est repoussé.
    Un peu avant le jour, nouvelle attaque au nord et au sud de Neuville. La baïonnette est au bout du canon, mais, grâce au feu violent de nos fantassins qui font preuve d'un grand enthousiasme, l'ennemi est arrêté à 50 mètres de nous et se blottit dans les replis du terrain.
    Malheureusement, les munitions manquent, le lieutenant-colonel Delmas est tué vers 6 heures; le commandant Grobert prend le commandement du régiment. Vers 7 heures, après une préparation d'artillerie formidable, les Allemands donnent l'assaut aux tranchées occupées par le 1er bataillon, entre le moulin et Hénin. Le commandant Gilquin, le capitaine de Tressais sont tués; les 3eme et 4eme compagnies livrent un combat corps à corps où presque tous les hommes sont tués ou blessés, succombant sous le nombre des assaillants.
    Le lieutenant-colonel Bordeaux, qui commande les défenseurs de Neuville (60eme bataillon de chasseurs à pied), envoie à ce moment au commandant Grobert l'ordre de retraite immédiate par échelons.
    Bien que l'ennemi ne soit qu'à une cinquantaine de mètres d'eux, les 2eme et 3eme bataillons réussissent à se décrocher.
    Vers midi, les débris du régiment sont reformés sur la voie ferrée à l'ouest de Mercatel, où ils se retranchent.
    Il n'y a plus autour du drapeau que 650 combattants.

    Le lendemain 5 octobre, l'offensive allemande se poursuit; les forces françaises sont refoulées sur le Crinchon. Le commandant Grobert reçoit l'ordre d'occuper, avec les débris du régiment, le village d'Agny et d'y tenir coûte que coûte. Cet ordre sera exécuté, et pendant quatre jours, en dépit du bombardement ennemi qui détruit et incendie une partie du village, le 41eme tient bon et repousse toutes les attaques de l'ennemi.

    Dans ces six jours de lutte ininterrompue, le 41eme a perdu 2 000 hommes environ; il ne lui reste que 15 officiers. On peut dire qu'il s'est sacrifié, mais cela n'a pas été en vain. La poussée allemande sur Arras est définitivement enrayée.
    L'héroïsme du régiment est récompensé par la citation suivante à l'ordre de l'armée :

    S'est comporté très brillamment depuis le début de la campagne, notamment aux combats de Craonne et de Neuville-Vitasse, deux tiers de son effectif et la où il a perdu les plus grande partie de ses officiers.Se sont particulièrement distingués : le lieutenant-colonel Delmas, le commandant Gilquin, les capitaines de Tressan, Rougé, le lieutenant Le Rohellec, le sous-lieutenant Le Floch, les sergents Mercier et Cojan, les caporaux Aspord et Bouamy, le soldat Glerie, le soldat brancardier Busson. 

    Le 8 octobre 1914, soir, le régiment est relevé par le 2eme R. I. Avec les éléments survivants du 41eme il est formé, sous les ordres du capitaine Rougé, un détachement qui, dirigé sur l'Yser, livrera bataille, souvent avec succès, à Vermelles, à Staden, à Roulers, à Westroosebecke, à Bixschoote-Steenstrate.
    Le commandant Grobert, avec la C.H.R. (Compagnie Hors Rang), les T.C. (Train de Combat) et le T.R. (Train Régimentaire), reste à Warlus pour reconstituer le 41eme.

    Le 15 octobre 1914 et les jours suivants, le régiment reçoit un renfort de 2 100 hommes qui permet de reformer deux bataillons qui, dès le 26 octobre, vont occuper le secteur en face de Ransart.

    Le 29 octobre 1914, un nouveau renfort permet de reconstituer le 3eme bataillon. Le régiment est donc complètement reformé lorsque, le 23 novembre, le lieutenant-colonel Féderhpil vient en prendre le commandement.
    Le détachement du commandant Rougé, revenant du Nord, vient, quelques jours plus tard, renforcer le 41eme.
    De ce secteur calme, mais fréquemment alerté, le régiment sera relevé à fin février 1915 par le 9eme cuirassiers.

    Se sont particulièrement distingués pendant cette période les sous-lieutenants Pacconi, Bouchard, Lotz; les sergents Houget, Chollard, Sage, Froger, Deslandes, Evain, Tual, Brin; les soldats Lény, Simon, Garnier.

    Après un repos de quelques jours à Wanquetin, le régiment ira relever, le 25 février 1915, le 2eme zouaves dans le secteur d'Ecurie, au nord d'Arras. Là, le régiment fera connaissance avec les premiers minens et prendra part à une guerre de mines acharnée, qui lui causera des pertes sérieuses.
    Le 31 mars 1915, le 41eme relèvera, dans le secteur de Roclincourt, le 71eme R. I.

     

     

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    Le haut commandement a décidé de prononcer une vigoureuse offensive à l'est d'Arras pour dégager la ville et rejeter l'ennemi au delà du plateau de Thélus.

    L'attaque est fixée au 9 mai 1915.

    Le 9 mai, la 38eme brigade, disposée en profondeur, le 70eme en première ligne, le 41eme en soutien et réserve, se lance, à 10 heures, à l'assaut des tranchées ennemies sur l'axe La Maison-Blanche - Bailleul - Sire-Berthoud.
    Mais les vagues sont fauchées dès les premiers pas par les mitrailleuses ennemies et leur élan est arrêté. L'après-midi, à 16 heures, le 70eme, renforcé par le 1er bataillon du 41eme, renouvelle son attaque. Malgré la bravoure des officiers et des hommes, elle ne réussit pas davantage.

    Le lendemain 10 mai, le 41eme relève en première ligne le 70eme.

    A 17 heures, il attaque (le 3eme bataillon en première ligne). A peine les 9eme et 11eme compagnies sont-elles sorties qu'une grêle de balles les décime. L'attaque est aussitôt arrêtée; les deux compagnies ont perdu les trois quarts de leur effectif. Le régiment, qui n'est plus en force, tient encore le secteur jusqu'au 27 mai et va au repos aux environs de Wanquetin.

    Le 16 juin, après une période d'instruction d'un mois, le régiment reprend son secteur pour passer aussitôt à l'attaque : 2eme bataillon en première ligne, 1er bataillon en soutien, 3eme bataillon en réserve. Il est flanqué à gauche par les 47eme et 2eme R. I., et à droite par le 48eme R. I. L'objectif est la tranchée des Toucouleurs.

    A midi 14, le régiment se lance à l'assaut; les 6eme et 7eme compagnies forment la première vague, les 5eme et 8eme compagnies la deuxième, et deux compagnies du 1er bataillon garnissent la parallèle de départ. La première vague d'assaut saute dans la tranchée allemande; mais, hélas! tous les hommes et officiers devaient être tués ou faits prisonniers. La deuxième vague reste accrochée aux fils de fer, arrêtée par un violent tir de barrage de l'artillerie allemande. L'envoi de tout renfort est impossible.
    On compte 24 officiers et 460 hommes hors de combat.

    La 6eme compagnie, qui s'est presque entièrement sacrifiée, est citée à l'ordre du corps d'armée :

    La 6eme compagnie, entraînée par son capitaine et tous ses gradés, a, dans un admirable élan, enlevé une ligne de tranchée allemande et attaqué aussitôt la deuxième ligne; n'a succombé sous les contre-attaques qu'après avoir lutté plusieurs heures, perdu tous ses officiers et plus de la moitié de son effectif.

    Se sont particulièrement distingués :

    - Le 10 mai 1915: les lieutenants Desbains, Gourdon, Duhail, les sous-lieutenants Lotz, Guéritat, Brégaint, Gache, les sergents Touchais, Lecunff, Leduc, Auffray, Lorgeaix, Garapeu, Tartarin, les caporaux Raimbault, Bégault et le soldat Geffroy;
    - Le 16 juin 1915 : le commandant Clerget, les capitaines Lafaurie, Thébault, de Savignon, Marion, les lieutenants Rambour, Blineau, Fève, Bouchard, les sous-lieutenants de Bellabre, Caruet, Lemonnier, Thoraval. Framboise, Morel, Gauthier, les adjudants Leblay et Langlois, le sergent-major Huguet, les sergents Gressilon, Rousselot, Henry, les caporaux Rescourio, Duguerrois, Pétrel, les soldats Méhal et Chauvel.

    Le 5 juillet 1915, le 41eme est relevé de ce secteur, qui lui a été fatal, pour aller au repos, pendant un mois, dans la Somme.
    C'est pendant cette période qu'il quittera la 19° D. I. pour faire partie de la 131e D. I.
    Il remonte ensuite en ligne, dans la nuit du 7 au 8 août 1915, en Argonne, pour entrer dans le secteur du Four-de-Paris qu'il conservera jusqu'au 9 juin 1916.

     

     

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    Le 8 septembre 1915, à 10 heures, après une violente préparation d'artillerie, les Allemands attaquent sur la gauche du régiment et parviennent à pénétrer dans ses lignes, après avoir bousculé des fractions du 14eme R. I., avec qui il était en liaison.

    Le mouvement ennemi avait été vu par les cuisiniers installés sur la route de La Harazée - Four-de-Paris.

    Le caporal d'ordinaire Blanchard, de la 10eme compagnie, réunit vivement tous les cuisiniers qui, en bras de chemise, le fusil à la main, se portent en avant d'une section allemande qui débouchait, la repoussent et lui font des prisonniers. A midi, l'attaque était enrayée et le 41eme avait maintenu ses positions. Blanchard était nommé sergent et recevait la médaille militaire.

    Du 15 septembre 1915 au 1er mai 1916, guerre de mines, de coups de main, au cours de laquelle le régiment subit d'assez fortes pertes.

    Le 23 janvier 1916, le lieutenant-colonel Féderhpil, qui commandait le 41eme depuis le 23 novembre 1914, est remplacé par le lieutenant-colonel Clerget.

    A la date du 2 mai 1916, il se produit une nouvelle attaque allemande avec bombardement par obus spéciaux. L'attaque, menée sur un front de trois compagnies (organisation dite du T), ne donne aucun avantage aux assaillants. C'est dans ce secteur que le lieutenant-colonel Clerget trouvera la mort le 9 mai 1916.
    Il sera remplacé par le lieutenant-colonel Mézières.

     

     

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